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  • MR 73

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    Louis Schneider (Daniel Auteuil) est un flic désespéré et perdu qui tente de s’échapper de la réalité dans l’alcool. Au sein de la section criminelle, il est actuellement à la poursuite d’un tueur en série qui vient de commettre son 4ème méfait. Toutes ses victimes sont des femmes que l’on a retrouvée frappée, violée et dans la même position. Ces images ne cessent de le hanter d’autant plus que dans sa vie personnelle aussi il est en train de vivre un véritable drame. Après un terrible accident de voiture, il a perdu sa fille et sa femme n’est plus qu’un légume allongée sur son lit. Ce n’est qu’en voyant le fond des bouteilles qu’il trouve du réconfort mais cela ne va pas l’aider à boucler cette affaire.

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    36, quai des Orfèvres est devenu un classique pour les amateurs de policier français et l’ex-flic Olivier Marchal continue sa thérapie dans un film plus autobiographique que jamais. Daniel Auteuil incarne avec brio ce policier brisé aussi bien par les horreurs qu’il a pu voir au cours de sa carrière que par la tragédie de sa vie privée. A travers MR 73, le réalisateur fait partager toute la souffrance endurée durant sa vie de flic et ses personnages s’imprègnent de ce mal de vivre accompagnée d’une omniprésence de la violence. Film noir qui s’inscrit dans le plus pur style de Marchal et qui devrait connaitre une belle réussite !

     

    Il faut le voir pour : Comprendre que la vie de flic n’est pas toujours facile.

  • Le deuxième souffle

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    Les années 1960 à Paris, Gustave Minda (Daniel Autueil) a réussi à s’évader de la prison centrale et sa cavale va vite le ramener auprès de celle qu’il aime Manouche (Monica Bellucci). Il doit quitter la France mais pour le moment, il va devoir se faire discret ce qui l’amène à se rendre dans la région de Marseille en attendant de partir vers l’Italie. Sur place, il se voit proposer un job intéressant : participer à un casse qui devrait lui rapporter une belle somme ; une énorme opportunité pour lui. La cible est une cargaison d’or dont a eu vent Venture Ricci (Daniel Duval) qui a constitué une belle équipe mais attention au commissaire Blot (Michel Blanc) qui n’est pas né de la dernière pluie.

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    La bande-annonce était assez alléchante et puis surtout c’est la belle distribution qui avait attiré mon attention mais ce fut une belle déception. Premièrement, Daniel Auteuil manque cruellement de charisme pour incarner Gu, un gangster dont la réputation le précède et ça plombe déjà pas mal le film. A cela s’ajoute la présence de personnages pas vraiment indispensables comme Manouche & Alban interprétés respectivement par Monica Bellucci & Eric Cantona. Le deuxième souffle aurait gagné à être un peu plus rythmé en raccourcissant certaines scènes mais ça reste un film différent de ce que l’on a l’habitude de voir avec le cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : L'impressionnant casting.

  • L'invité

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    Cela fait 3 ans qu’il attendait ça et il n’en revient pas, Gérard (Daniel Auteuil) a enfin retrouvé un travail ! Spécialisé dans le film alimentaire (attention, le film d’emballage !), voilà qu’on lui propose un poste à responsabilité dans l’aluminium situé en Indonésie mais il reste une dernière étape à franchir. Il doit recevoir à diner Pontignac (Hippolyte Giirardot), l’intégrateur de compétences et la moindre erreur lui serait fatale. Par chance, il fait la connaissance d’Alexandre (Thierry Lhermitte), spécialisé sur le travail de l’image et qui va l’aider à donner la meilleure impression possible. Adieu les tableaux de poissons rouges, les disques de Clo-Clo et les circuits de train ; place aux changements.

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    Adaptée d’une pièce de théâtre, L’invité a tout de la comédie française classique et c’est sans surprises que l’on accueille ce film aussi divertissant qu’anecdotique. Malgré les bonnes volontés des acteurs notamment de Daniel Auteuil & Thierry Lhermitte, le film manque de rythme et provoque plus souvent sourires que tranches de rire. Quant à Valérie Lemercier, sa présence est étouffée par ses 2 partenaires rendant son personnage transparant au sein de l’histoire. Ce ne sera pas le film de ce mois et encore moins de l’année mais ça se laisse voir si vous apprécier le genre et puis si en plus on vous invite pour le voir, profitez en pour économiser des sous !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les nouvelles méthodes de recrutement.

     

  • Dialogue avec mon jardinier

     

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    Il (Daniel Auteuil) a décidé de prendre du recul et c’est pour cela qu’il s’est retiré dans cette maison de campagne dont il a hérité après la disparition de ses parents. Coté vie privée, il traverse une période bien difficile puisque sa femme réclame le divorce à la suite de quelques aventures sans lendemain. C’est pour fuir cette (dé)pression qu’il a quitté paris et s’est réfugié au calme, dans son village natal où il va retrouver un de ses potes d’enfance (Jean-Pierre Darroussin). Aujourd’hui à la retraite, ce dernier est venu postuler pour le travail de jardiner et c’est aussi l’occasion de parler du bon vieux temps, de tout et de rien.

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    A défaut de pouvoir vous détendre en vous occupant de votre jardin, vous pourriez faire un petit tour en salles pour jeter un œil à ce film. Dénué d’histoire, Dialogue avec mon jardinier porte parfaitement son nom puisqu’il s’agit de retrouvailles entre deux véritables potes d’enfance faisant le bilan de leur vie à travers diverses anecdotes. Le duo Auteuil/Darroussin fonctionne à merveille avec une mention spéciale pour ce dernier qui reprend un rôle que Jean Becker destinait à feu Jacques Villeret. Certes c’est un film tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais il s’y dégage un sentiment de bien-être et le plus important c’est que ça m’a fait rire ! Coup de coeur incontestable de Ciné2909 !!

    Il faut le voir pour : Toujours avoir sur soi une ficelle et un couteau, ça peut servir !
  • Mon meilleur ami

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    S’il y a bien un domaine dans lequel notre pote François (Daniel Auteuil) excelle, c’est bien dans les affaires qu’il mène en tant que marchand d’art. Flairant la moindre opportunité qui s’offre à lui, il n’a aucuns scrupules pour parvenir à ses fins. Ce succès a toutefois un prix à payer que son associée Catherine (Julie Gayet) lui fait justement remarquer lors d’un diner : il n’a aucun ami ! Faux rétorque l’intéressé et d’ailleurs il est meme prêt à leur présenter son meilleur…reste juste à le trouver !

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    Après le retour triomphal des Bronzés, Patrice Leconte revient sur les écrans avec ce thème si cher qu’est l’amitié. Le scénario laisser présager d’une morale plus ou moins indigeste ce qui est bien le cas d’autant que Mon meilleur ami n’a rien d’original à apporter et manque cruellement de ressort comique. A noter quand meme que ce film surfe sur la vague du succès du site des Potes d’enfance ce qui n’est guère étoinnant quand on connait la qualité de celui-ci !

  • La doublure

    Pierre Levasseur (Daniel Auteuil) est dans une situation bien inconfortable ; il a été surpris par un journal à scandale en compagnie d’Elena (Alice Taglioni) ce que ne va certainement pas apprécier sa femme. Heureusement, son avocat Maître Foix (Richard Berry) a une idée : faire vivre sa maîtresse avec l’homme qui est apparu malencontreusement sur la photo, un certain François Pignon (Gad Elmaleh) !

    C’est toujours un bonheur de retrouver le personnage de François Pignon et La doublure est un bon divertissement. Gad Elmaleh est bien dans son personnage et est entouré d’une très belle galerie de comédiens avec lesquels on prend plaisir à rire. Malgré tout, je reste un peu déçu car le schéma apparaît un peu trop classique ; j’ai l’impression que Francis Veber commence à tourner un peu en rond avec ce personnage.